F. Warren Cunningham

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Caractère

 J'ai longtemps chercher comment me définir en des termes simples afin que tous et chacun puissent se faire une idée réaliste de ce que je suis et je finis par tomber sur la formulation adéquate c'est pourquoi je n'hésite pas à dire haut et fort que j'ai un caractère de merde. Vous ne me croyez pas? Pourtant je vous parie tout ce que vous voulez qu'au bout de 5 minutes vous ne pourrez pas me blairer. On dit de moi que je suis un enfoiré de première, une ordure comme il ne s'en fait plus. Toujours selon ces quelques personnes je serais quelqu'un d'arrogant, de rancunier, d'aussi méprisant que méprisable, de direct, de jaloux, de bagarreur et dont le tempérament aussi teigneux que violent ne peut que l'isoler des autres. Et vous savez quoi ? J'assume entièrement ce constat me concernant.  

Évidemment , bien que profondément dissimulé par mes défauts, j'ai aussi quelques qualités mais pour les apercevoir il va vous falloir creuser … et pas qu'un peu. Ma plus grande qualité est sans contredit mon sens de la famille, il n'y a rien que je ne ferais pas pour eux; ensuite vient ma générosité, mon humour, ma perspicacité, ma rigueur, ma franchise et ma tenacité.

J'aime bien la pizza, la bière, les hot dogs, les poursuites en bagnoles mais surtout j'adore tabasser et intimider les prévenus lors des interrogatoires que je dirige. J'aime pas me faire dire quoi faire et j'aime encore moins la gueule des avocats qui défendent ces merdes qui me font suer à force de me faire courir afin de leur passer les menottes … je l'avoue je les fait suer également mais bon ca c'est une autre histoire.

Je vous l'avais dit que vous ne pourriez pas me blairer.

crackle bones

Derrière l'écran

Histoire

Tree Hill le 8 mars 1981, c'est lors de ce qu'il convient d'appeler la journée internationale de la femme que votre humble serviteur en vint à voir le jour pour la toute première fois et bien qu'elle ne s'en doutait pas – du moins à ce moment – ma mère venait de donner naissance au roi des enculés. Rapidement je ne tardai pas à exprimer mon mauvais caractère, dès l'âge de 5 ans je me battais avec les mômes de mon quartier si bien qu'aucun parent ne voulait laisser le fruit de sa progéniture jouer avec moi … il faut dire que de balancer des droites sur le nez faisait partie de ma conception de l'amusement. Il ne me fallu que quelques années afin de me faire une réputation peu enviable, soit celle d'un mec dont le fort penchant pour la bagarre et dont le langage – par moment – ordurier ne pouvait qu'en faire un individu peu fréquentable … ajoutez à ceci le fait que je n'aimais pas trop la compagnie des gens et le fait que je n'appréciais pas que l'on me dise quoi faire et vous obtenez une bonne vision du jeune homme que je pouvais être.

Les études et moi ne faisions pas bon ménage et puis il y a le fait que personne ne semblait réellement s'intéresser à moi, ce qui ne peut que se comprendre aisément au vu de mon caractère pour le moins particulier. Et puis tout commença à changer vers les dernières années de lycée … en effet on m'avait fait intégrer l'équipe de football américain en tant qu'ailier défensif et rapidement je compris que je pouvais utiliser ce sport afin d'envoyer des mecs à l’hôpital en toute légalité … c'était le rêve. À partir de ce moment Simon  la brute, c'est comme ça qu'on m'appelait, semblait être devenu un des préférés du campus mais je savais que cet engouement me concernant ne pouvait qu'être des plus superficiels car après tout avant de faire partie de l'équipe j'étais invisible mais maintenant que j'étais celui qui protégeait leurs petits culs j'étais un des leurs. C'était là un club dont je ne voulais pas faire partie, après tout si je m'évertuais à envoyer tout ces mecs à l’hôpital c'est bien parce que cela me bottait.

Vers la fin de mes études je reçu une offre de bourse afin de joindre l'université de Californie, ils me désiraient sur leur équipe de foot mais mon passage au sein de cette équipe s'avéra de bien courte durée puisque je finis par goûter à ma propre médecine lorsque je me fis démolir le genoux. Il me fallu presque un an de physiothérapie afin de m'en remettre. Évidemment à mon retour il était hors de question que je reprenne ma place au sein de l'équipe, j'avais fini par réaliser qu'en fait on se foutait bien de moi. Je pris donc un moment de réflexion et c'est en discutant avec Robert le père de la fille que je fréquentais -Oxanna – que je finis par réaliser que l'idée de venir flic ne serait pas conne … j'entrepris donc de joindre l'académie de police et c'est vers l'âge de 23 ans que j'en fus diplômé.

Mon diplôme fraîchement obtenu je quittai Los Angeles avec Oxanna afin de venir m'installer à New York puisqu'un emploi m'y attendait au sein de leur service de police. Bien sur à mon arrivé je dus – comme tout le monde – faire mes preuves en tant que simple agent mais rapidement grâce à mon tempérament pour le moins fougueux et audacieux on me proposa de passer le concours afin de devenir inspecteur. À l'âge de 25 ans j'étais donc le plus heureux des hommes, je venais d'être promu inspecteur et la femme que j'allais épouser sous peu était enceinte. Que demander de plus?

À ce moment mon monde parfait était sur le point de s'écrouler, bien que je ne m'en doutais pas encore, vous voyez j'ai fait l'erreur d'enquêter sur un dossier plutôt chaud et d'en parler à mon co équipider sans me douter qu'il était du mauvais côté. Lorsque la rumeur se répandit au sein du service que j'enquêtais sur les activités plus ou moins légale d'un important membre de la communauté Cubaine certains flics qui se faisaient graisser la patte en vinrent à s'inquiéter de ce que je pourrais bien découvrir et c'est pour cette raison que ma tête ne tarda pas à se voir mise à prix. Bien sur ils ne se précipitèrent pas afin de me réduire au silence, après tout il était impératif que le tout n'éveille pas le moindre soupçon. Et puis l'horreur se manifesta trois ans plus tard, alors que je venais de célébrer mon 28 eme anniversaire … je me réveillai dans une chambre de l'Hôpital Général de New York et c'est alors qu'on m'annonça que ma femme et mes deux filles n'avaient pas survécu … rien n'aurait pu davantage m'anéantir. À partir de ce moment je ressentais une folle envie de me venger et de retrouver un à un les salauds qui avaient bien pu tremper dans cette affaire mais le manque d'éléments ne me permettait pas de trouver le moindre indice pouvant incriminer les coupables … ce qui ne pouvait que me faire royalement chier. Devant un tel état de fait et ne pouvant plus faire confiance à qui que ce soit je décidai de remettre ma démission et de foutre le camp de cette ville ou plus rien ne me retenait. Ce qui finit par me pousser à rentrer au bercail, là ou tout avait commencé, Tree Hill.

crackle bones